Journal départemental n°59
Toujours plus dans la lutte !
Depuis mi janvier, la CGT et ses militant es sont pleinement impliqué⋅es dans la lutte contre la réforme des retraites voulue par Macron. Les multiples journées de grève à l’appel de l’intersyndicale ont été très suivies avec des pics particulièrement forts de mobilisation les 31 janvier, 7 mars ou encore 23 mars. L’ampleur de la contestation est telle que, craignant la réaction des électeur trices, des député es LR se sont opposé es au projet du gouvernement, l’empêchant de trouver une majorité à l’Assemblée nationale. Malgré cela, Macron et le gouvernement continuent de mépriser l’immense majorité de la population qui ne veut pas de cette réforme, n’hésitant pas à dégainer le 49 3 et à réprimer les manifestant es, tout en essayant maintenant de passer à autre chose. La seule façon de tourner la page, c’est de faire ce que nous réclamons depuis le début : retirer la réforme !
La CGT Éduc’action 92 participe activement à la lutte par la grève et les manifestations mais aussi, conformément à ses orientations réaffirmées à son dernier congrès, par son implication dans les AG et les initiatives décidées localement (retraites aux flambeaux, tractages, blocage de la TIRU d’Issy les Moulineaux en soutien aux grévistes, fêtes de la lutte, barrages filtrants, etc.). Rapidement, trois AG interpro se sont construites dans le département (Gennevilliers, Nanterre et Bagneux/ Malakoff) et continuent à se réunir au moins à chaque journée de grève. La CGT Educ 92 appelle les personnels à participer à ces espaces de construction et d’animation de la lutte, aux mobilisations, aux grèves, pour les généraliser et gagner contre le gouvernement.
Par ailleurs, si les velléités du gouvernement sur les autres sujets sociaux ont manifestement été freinées par la lutte, elles n’ont pas été totalement arrêtées. Dans l’Éducation nationale, Pap Ndiaye persiste dans son projet de « pacte » qui ne répond pas à la nécessité d’augmenter les salaires de tous tes et qui va au contraire diviser les personnels et n’a pas abandonné, malgré des tergiversations, la généralisation du SNU ni la nouvelle réforme de la voie pro. Ces derniers mois ont aussi été marqués par l’attribution des moyens d’enseignement et des postes pour la prochaine année scolaire dans le 1er degré et le 2nd. Cela a donné lieu à des luttes, comme à Gennevilliers avec une journée « école morte » le 23 mars. C’est toujours la voie à suivre pour gagner sur nos revendications.
Maxime Pouvreau, secrétaire général
Illustration : Lo Conche
