Journal départemental n°61
La paix maintenant !
Depuis le 7 octobre et l’attaque du Hamas qui a fait 1200 victimes parmi les civil·es israélien·nes, les Palestinien·nes subissent les représailles terribles de l’armée israélienne. À ce jour, 12 000 Gazaouis ont péri sous les bombes, dont une grande part d’enfants, et 1,6 millions ont été déplacé·es. La situation humanitaire dans la bande de Gaza est catastrophique et continue d’empirer avec la poursuite des bombardements, y compris sur des hôpitaux. Si Macron appelle maintenant à un cessez-le-feu, la position française reste peu lisible après le soutien à l’offensive israélienne.
Pour la CGT, rien ne peut justifier les massacres commis depuis le 7 octobre. Elle appelle dans l’immédiat à un cessez- le-feu, à l’arrêt des bombardements et à la libération des otages. Pour une paix durable, la colonisation et la politique d’apartheid menées par Israël doivent cesser.
En France, les actes antisémites se multiplient. Fidèle à ses valeurs, la CGT les condamne fermement. Elle condamne également la récupération politique du RN qui tente de faire oublier que ce parti est l’héritier des antisémites d’hier. C’est pourtant bien sur le rejet de l’autre (juif·ve, étranger-ère, musulman·e…) que s’est construite l’extrême-droite et qu’elle continue de prospérer. La CGT refuse de participer à la normalisation du RN, qui fait partie de sa stratégie politique et à laquelle œuvre, sciemment ou non, une partie de la droite. Cela passe aussi par la banalisation des thèmes de l’extrême-droite, par exemple au travers du projet de loi sur l’immigration qui prévoit, entre autres, le durcissement de l’accès à la régularisation et à la naturalisation.
Dans l’Éducation, le gouvernement poursuit sans sourciller sur la ligne tracée par Macron depuis 2017. Alors qu’approche la période de l’attribution des moyens pour la rentrée 2024 (DHG et carte scolaire), nous connaissons d’ores et déjà l’évolution en termes de postes : 2500 en moins pour le 1er et le 2nd degré ! Et pourtant, comme on l’a vu avec le Pacte et le SNU, c’est possible de débloquer des moyens mais, visiblement, seulement pour mettre au pas les personnels et les élèves, pas pour améliorer leurs conditions de travail et d’étude. Dans la voie pro, là aussi on poursuit sur la ligne du président : plus d’entreprise, moins d’école et recentrage sur les « fondamentaux » ! Ce projet-là, on n’en veut pas ! Alors tous-tes les PLP en grève le 12 décembre !
Maxime Pouvreau, secrétaire général