« On ne nait pas femme mais on en meurt »

« On ne nait pas femme mais on en meurt »

Nous sommes en novembre 2023 et déjà 107 femmes ont été victimes de féminicide cette année (147 en 2022). Il est urgent de faire quelque chose pour arrêter ces assassinats et il est urgent de lutter contre les violences faites aux femmes et minorités de genre. Pourtant, le gouvernement trouve plus important de se prononcer contre l’écriture inclusive.

La date du 25 novembre, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, s’est traduite cette année encore par une mobilisation dans la rue pour dire non aux violences, pour réclamer moins de paroles et plus d’actions, et pour dire aux victimes qu’on les croit, et qu’elles ne sont jamais responsables. Le 20 novembre était également la journée du souvenir trans, en mémoire des victimes de la transphobie à travers le monde.

C’est l’occasion pour nous d’aborder le sujet avec nos élèves, dans nos établissements et dans nos classes, pour déconstruire dès l’enfance les stéréotypes de genre et ouvrir la réflexion sur les inégalités filles-garçons. Alors que le ministère fait du harcèlement son sujet principal, il faut rappeler que les discriminations en raison du genre et de la sexualité sont une composante non négligeable de ce fléau. Les VSS sont présentes sur nos lieux de travail犀利士 , entre élèves comme entre personnels, et c’est collectivement que nous devons les dénoncer et les combattre.

Amal Navailh Hamza, secrétaire section LGT Prévert, Boulogne Billancourt
Lo Conche, secrétaire de section collège Victor Hugo, Nanterre