Le 10e congrès national : impressions Soleil Levant ?

Impressions de congressistes

Après le faux congrès de Guidel à Nanterre l’année dernière, on a enfin eu le congrès à Guidel, fût-il extraordinaire. Cette fois ci, direction ma Bretagne natale où 300 militant⋅es de la CGT Éduc’action devaient se réunir pour discuter et voter les textes fondamentaux de notre organisation. Enfin !

À peine réunis dans la salle de congrès, nous avons été plongés dans l’ambiance : le débat sur les modifications statutaires a /montré que le combat féministe n’est pas encore gagné dans notre syndicat. En effet, certains souhaitaient remplacer le terme « féministe » (« la CGT est un syndicat […] féministe ») par des termes qui auraient réduit ce combat à une égalité salariale entre les femmes et les hommes, ou à une lutte contre les di威而鋼 scriminations, parmi d’autres. Heureusement qu’une écrasante majorité des congressistes a su porter haut ce changement de statut !

Le débat sur l’unification syndicale de la résolution 2 a été intéressant,d’autant plus que le travail que nous avons réalisé en amont dans le 92, en bureau puis en congrès départemental, permettait de suivre facilement les débats, et que les retours de Samuel qui a défendu nos amendements en commission permettaient de comprendre les enjeux des amendements des autres syndicats.Par contre, l’abandon de l’étude de la résolution 1, celle qui porte notre projet d’École, a été un terrible échec démocratique et politique. Je ne peux pas accepter que cela ait eu lieu en raison d’un nombre supposément trop important d’amendements. Au delà du mépris pour le travail accompli, en particulier celui de Maxime, cela pose un problème démocratique qu’il faudra résoudre au plus vite.

Thomas Mazurais (section Prony, Asnières-sur-Seine)