Gennevilliers se mobilise pour avoir des enseignant-es dans chaque classe

Gennevilliers se mobilise pour avoir des enseignant-es dans chaque classe

À Gennevilliers, plusieurs classes n’ont toujours pas fait leur rentrée. En effet, des remplaçant-es se succèdent (jusqu’à 5 différents sur une même classe en 3 semaines), quand il y a un ou une remplaçante.

Dans les écoles touchées les équipes et les parents se mobilisent. Ainsi, le jeudi 14 septembre, les écoles Aubrac et Grésillons B se sont mises en grève et un rassemblement a eu lieu devant l’IEN, regroupant des enseignant-es, des parents d’élèves de toute la ville et des élu-es de la ville. Une délégation a été reçue le lendemain par l’Inspectrice de l’Éducation nationale, sans qu’aucune solution immédiate ne soit apportée.

Mardi 19 septembre, c’est le groupe scolaire Joliot Curie qui a organisé une opération école-morte, avec un nouveau rassemblement auquel se sont joints les parents des autres classes de la ville concernées par ces non-remplacements et des élu-es de la ville. Puis, jeudi 20, des parents d’élèves de Langevin A sont entrés dans l’école pour « faire classe » aux élèves de CE2, dont l’enseignante à mi-temps n’était pas remplacée. La première réponse institutionnelle a été de menacer d’appeler la police. Enfin, vendredi 22, les parents d’élèves de Langevin B ont investi la classe qui n’est encore une fois pas remplacée depuis la rentrée.

Malgré toutes ses actions, seulement l’école Aubrac a obtenu qu’une personne soit nommée à l’année sur le poste non pourvu, une semaine après avoir fait grève et après que les parents d’élèves se soient déplacés jusqu’à la DSDEN. Il reste à ce jour au moins 6 postes dont les remplacements ne sont toujours pas stabilisés depuis la rentrée et de nouvelles classes s’ajoutent chaque jour à cette liste. De plus, des décharges de direction ou pour d’autres missions ne sont pas effectives.

Une demande d’audience a été faite au DASEN.